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Nous chanterons à l’aube

Nous chanterons à l'aube une hymne d'allégresse,
La voûte céleste recèle plus d'un vœu,
Mon chemin s'élargit quand sa marche progresse,
Elle berce mon âme où mon âme est en feu.
Au paradis du beau la chair devient superbe,
Dépouille inutile son tourment disparaît,
Prière de repos accorde-moi ton herbe,
Que j'y puise le suc d'un monde qui renaît.
Au feuillage s'accroche une divine trace,
Les ailes d'un ange fécondent la maison,
Les oiseaux inventent le ciel mais pas l'espace,
La lumière en touffe déchire l'horizon. 

Extrait de « Les buissons du langage »
Robert-Hugues Boulin

© R.-H. Boulin
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