Il a mis dans un grand panier
Tous les mois du calendrier,
Il a mis aussi les semaines
Tous les dimanches et les weekends.
Il a mis les quatre saisons
L’hiver, sans feuille ni gazon,
Il a mis les fleurs du printemps
Toutes mouillées de givre blanc.
Ensuite il a ce grand nigaud
Secoué tout de bas en haut...
Personne ne l’a empêché
De bousculer les jours fériés.
Noël tomba le vingt cinq Mai,
En décembre on vit le muguet
Tandis que le « Premier Janvier »
Se perdait au cœur de l’été.
On avait perdu nos repaires
Les dates et les anniversaires...
Terrible pour les tous petits
Quand va-t-on souffler les bougies... ?
Le pire de tout... ce matin
Y’avait plus la " Saint Valentin "
Et sans Valentin... plus d’amour...
Fini... Je t’aimerai toujours.
Fini les promenades à deux
À l’ombre dans les chemins creux,
Fini aussi la poésie
Envolée....Terminée....Finie...
Fallait pas laisser le Poète
Jouer avec les jours de fête.

François Besnard

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