Version imprimable

Taire les hommes

Revenir un jour, dans la clarté...

Toutes ces ruelles qui nous accablent :

Des plus hautes flèches,
des points brillants,
des étoiles noires...
Le coucher des peurs
qui nous cernent.

Se bâtir en sous-sol, ainsi finir
en pages de peines, tel un grand opéra...

Demain, vivre l'hier ; chercher
l'échoppe de la lune ! Ruelle
par ruelle, tous ces endroits
qui ne refleurissent jamais.
Se rendre à son émotion...

Tourner son feuillet, la relecture,
et venir mettre au monde... La soif
qui nous rassemble ce soir ; cette soif
des plaidoyers, nos héritages,
à poèmes découverts...

 

SoiMême

© G. Honoré
PrécédentSuivant