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Sonnet à Aorinne

Je vous trouve, mon ange, Ô combien si jolie
Avec vos blonds cheveux de faisceaux plus dorés
Qu'une mer en florins à la robe polie,
Si tentants pour mes yeux qui ne sont point curés.

Et tout dans votre rire inspire tant la joie,
Qu'il résonne en mon coeur le sursaut de vos ailes
Quand gaiement vous parlez à mon teint qui rougeoie
De bonheur, de plaisir, de vos mains aussi frêles.

Tout cela, direz-vous, c'est de la poésie,
Une pièce inventée par pure courtoisie,
Mais mon ange adorée, apprenez sans discours

Que vous êtes divine en tant que point de mire
Et que Dieu n'a jamais non jamais eu recours
À plus belle oeuvre d'art afin que je l'admire !

Emmanuel Yves, 20-03-1994.

© E. Yves
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