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Note

Si une lucarne abandonnée
S'ouvre sur un temps pluvieux
Nulle oreille n'entendra son chant.

Si une note amère s'envole
Elle tournera, tournera, tournera
Sans que jamais une gorge ne l'accueille.

Si la tristesse drapée de mille plis d'éloignement
Se déchaîne
Elle se lamentera, se lamentera, se lamentera
Et la colère effarouchera la joie.

Si un exilé s'éteint
Aucun cimetière ne le prendra dans ses bras.

Latif Pedram
Traduction de Parviz Khazraï

© L. Pedram
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