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À Léo Ferré

Tu as l’air d’un extraterrestre,
Venu d’une galaxie lointaine.
Et c’est sûr ! Pour certains tu l’es,
Ils ne pigent rien à tes poèmes.

Léo, tu es comme le vieux chêne,
Tu t’inscris dans les millénaires.
Et tes cheveux telle une forêt,
Blanchis par les neiges de l’hiver,

Disent qu’il faut aimer son pareil,
Ils sont pour moi jeune poète,
Une !... une portée qui m’ensoleille,
En ce monde sans lumière.

Gérard Trougnou, juin 1972

© G. Trougnou
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