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Dans quel lieu obscur
T’es-tu réfugiée, ma Muse ?
D’où m’observes-tu, cruelle,
Me morfondre ?
Je t’attends
Avec une fausse patience.
Bien volontiers te tordrais le cou.
Mais si morte t’imagine
J’entre en langueur.
Quand me reviendras-tu, Muse ?
Tes fantaisies me minent,
Me tuent.

Geneviève Gérard-Pauchard
Poèmes songeurs, éd. Sajat

© Geneviève Gérard-Pauchard
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