Lance tes traits sur Terre qui te fuit
A l'adresse des réfugiés en racine de poésie !
C'est si seul un poète, c'est
A redouter de se brandir tel, tant c'est
Vie aux nuages salis et cause de quolibets pour les
Etres de brouillard et d'opaque suffisance.
A quelle songerie son âme arrimer
Pour les délétères marais fuir,
Ou pour planter rime au flanc de la rive,
Et que crier si tour d'écrou se referme ?
Maintes torches d'espérance veulent pourtant briller
Et embraser le val des remords !

Salut à vous, qui mes sources métaphoriques aimez ! 

Jean-François Blavin
10 décembre 1997

© J.-F. Blavin