Péril en la demeure !

Le fâcheux est à la manœuvre
Dans tous les cafés de Paris
Prédateur avide à l’affût
Du gibier, sexe indifférent
Peu lui chaut, il fond sur la proie
Engage ses mille discours
Plie l’infortuné abusé
A son harcelant bavardage
Reflet de ses peines à vivre
Le gibier pourra-t-il s’enfuir
Las, le fâcheux rebondira
En très infernal à propos
Et la trappe de se fermer
Sur son prisonnier murmurant
En quoi méritais-je l’enfer ?

Jean-François Blavin
Paris- Bistrot hall 1900

 

 

© Jean-François Blavin