Un monde inquiétant Il est dans l’univers un monde inquiétant
Où nulle nation ne doit ouvrir ses portes,
Où nul rassemblement d’amis ou de clients
Ne peut s’autoriser sans soutien ou escorte.
Mais les oiseaux encor chantent tous les matins
Et à la nuit tombante, embellissent les rêves
Dans les draps de coton, de lin ou de satin
Avant de repartir sur les bords de la grève.
Il est dans l’univers un monde inquiétant
Où l’on doit se parer et masquer son visage
Que l’on soit homme riche ou simple mendiant,
Malfaiteur, assassin, Honnête homme fort sage.
Mais les chatons encor ronronnent près du lit
Et au lever du jour arborent un sourire
A travers leur regard où rien n’est interdit.
Il faut les caresser doucement sans rien dire.
Il est dans l’univers un monde inquiétant
Où partir au travail ne se fait plus sans crainte.
Dans la société de l’est à l’occident,
Aucun individu ne peut dompter ses plaintes.
Mais les plantes encor grandissent dans les parcs
Accompagnant les fleurs qui embaument d’ivresse
Le cœur des amoureux de l’Inde au Danemark.
Le vert de leur feuillage éclate d’allégresse.
Il est dans l’univers un monde inquiétant
Qui ne pourra jamais ravir le clair de lune.
Malgré l’humeur des dieux, peinés et mécontents,
Les rayons du soleil enflammeront la dune.
© Charlotte-Rita, le 5 mai 2020
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