Dans le jardin de mon enfance,
Il y avait de jolies roses.
Elles ressemblaient à de la prose
Et voulaient entrer dans la danse.

Maman venait avec aisance
Les voir de ses prunelles closes.
Dans le jardin de mon enfance,
Il y avait de jolies roses.

Renaîtront-elles d’un long silence
Pour fleurer les gens si moroses,
Les approcher à pas de danse,
Toucher leurs douleurs, leurs souffrances...
Comme elles étaient belles les roses
Dans le jardin de mon enfance.

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