|

Exil sur le Main Il avait porté sur le Main
Sa belle espérance d’été.
Il avait tendu ses deux mains
Que le vent avait déportées...
Avait-il de ses douces mains
Demandé l’hospitalité ?
Était-il resté en chemin
Comme un être déshérité ?
Restera-t-il sans lendemain
Dans cette ultime adversité ?
Ou aidé de son parchemin
Croisera-t-il l’humanité ?
Il aurait pu à quatre-mains
Jouer pour la postérité,
Le sort a donné en sous-main
Un air privé de liberté...
© Jean-Luc Evens
(Commencé à Francfort-sur-le-Main en juillet
et terminé en décembre 2019 pour La Cave à Poèmes) |
|