Poème « Accro » L'heure passe, (l'apostrophe, ça va),
Ah ! je vais être en retard, en- (tiret, passer à la ligne),
Core = C, en retard !
Certes, je vous le concède, j'aurais pu dire tout simplement : Comme d'habitude !
Ah ! je suis incorrigible !
Veuillez m'en excuser.
Etre (E majuscule ne prend pas d'accent circonflexe1, ça va ). Etre ou ne pas être en retard, telle est ma question.
Etre ou ne pas être, à ce propos j'ouvre une () : Ne pas confondre Hêtre et être, c'est pas du tout la même chose : Un Hêtre et un être dont on ne sait pas trop d'ailleurs s'il est né ou pas né quand on condense : Un naître ! Je me permets d'ouvrir une 2e () à l'intérieur de la première au sujet de la lettre H, en français c'est curieux, il peut être aspiré ou muet ! Comme je me demandais d'où cela venait, j'ai consulté le Robert :
« H aspiré, son expiré (!) qui n'existe pas en français
moderne, sauf dans quelques exclamations vigoureuses : « Hum ! ».
Abusivement H aspiré : signe qui sert à maintenir un
hiatus en empêchant la liaison et l'élision. » Fin de la citation.
Ex : Si vous désirez éluder les avances de votre voisin, avec qui vous ne souhaitez pas avoir une liaison, intercalez un H aspiré entre vous et lui.
Quant au H muet, il est devenu sous l'Empire, on ne sait pas sous l'empire de quoi
« simple signe graphique qui ne correspond à aucune modification dans la prononciation.
Ex : Un homme, des hommes. » Fin de citation.
Et bien entendu on a encore oublié les femmes !Fin des deux (). Reprenons donc :
LA CAVE A...
A : Apostrophe ? Anicroche ? Acrostiche ? Aristocrate ?
Ah !
Putain ! Emphatique, évidemment ! Sans doute eussiez-vous préférer : Ah ! Peste de moi
soit-il... Tant pis, dommage que... mais continuons.
O temps suspend ton vol
Et vous heures propices retenez votre cours...
Telle pourrait être la devise de mon blason ! Enfin je touche au but : POE...M...ME...
M, m, m, aime, j'aime, tu aimes, il aime, nous aimons, et maintenant en verlan : LA CAVE A POEMES...ME...MEUH !
E comme dans le midi : Euh, ex : un œuf , deux EUHX !
Ce qui n'est pas sans rappeler ce texte célèbre d'un auteur bien connu dont j'ai oublié le nom, mais pas le titre : « Mais qui donc ce jour-là regardait passer les trains ? »
Ah ! j'allais oublier le S, « poème », c'est au pluriel, eh bien, pourquoi pas finir ainsi : « MaiS qui Sont ceS SerpentS qui Sifflent Sur noS têteS » Racine dixit in Athalie.
Signé : Jojo le mérou en phase d'idiotisme, susdit :
Yvette Pujot
Novembre 1997
1 La tendance à accentuer les majuscules ne s'était pas encore développée en 1997. NDLR
© Y. Pujot
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