Que ces quintils
(ainsi soient-ils)
vous satisfassent
autant qu’Horace
L’âpre hiver s’adoucit, tu nous charmes printemps...
Horace, Odes, livre 1, 4

Ma Belle Aimée si je suis sage
serai-je un jour votre trouvère
ou plutôt votre jeune page
dont le cœur tout vibrant d'hommages
vous honorera de ses vers

Que j'aime à vous voir souriante
votre Bonheur me comble en tout
mais quand l'Angoisse geint pressante
d'une souffrance qui vous hante
pensez à moi non à Chatou

Quand vous parlez du Désespoir
je pleure en moi car j'ai de même
dû vivre plusieurs années noires
si vous luttez seule ce soir
rappelez-vous que l'on vous aime

Mais vous verrez ma Tendre Amie
l'Eté vous fleurira de roses
puis seul et nu Belle Endormie
le Soleil à vos pieds soumis
langui vous redira ma prose

Le 10 mai 1993. A Versailles vers 2h
puis le lendemain dans le train Versailles-Paris.

Précédent

Suivant