Coups de foudre | Les genres et sujets abordés Richepin n'a pas écrit que des poèmes. C'est un écrivain qui a abordé beaucoup de genres littéraires. Outre ses nombreux articles dans la presse et, surtout dans les quinze dernières années, les discours et les conférences de l'académicien, il a écrit des romans, des contes, des pièces de théâtre, des drames lyriques ou musicaux. Citons quelques titres. Parmi ses onze romans, les plus connus sont : Madame André (1878), La Glu (1881), Miarka, la fille à l'Ourse (1883) sur la vie des Tziganes, Césarine (1888), Flamboche (1895). De sa dizaine de contes et nouvelles, retenons, car les titres sont bien évocateurs des sujets abordés : Les Morts bizarres (1877) réédité en 1980, Truandailles (1890), Cauchemars (1892), Les Grandes Amoureuses (1896), Contes de la décadence romaine (1898) réédité en 1993, Le coin des fous - Histoires horribles (1921), Contes sans morale (1922). Le goût pour les histoires étranges ou horribles s'y remarque souvent et s'inscrit dans la lignée d'Edgar Poe et Villiers de l'Isle-Adam. Parmi ses vingt-six pièces de théâtre ou pièces lyriques, on reconnaît des adaptations de certains de ses romans et des titres qui, là encore, à eux seuls, correspondent à des thèmes récurrents chez l'auteur, par exemple, L'Étoile (écrit en collaboration avec le caricaturiste André Gill, 1873), La Glu (1883), La Sulamite (1885) pièce lyrique, musique d'Emmanuel Chabrier, Le Flibustier (1888), Le Chemineau (1897), Les Truands (1899). Certaines eurent un grand succès, elles sont bien oubliées aujourd'hui. Ajoutons à cela quelques essais, dont le plus connu est celui sur Jules Vallès paru en 1872, déjà cité, et quelques ouvrages de croquis parisiens, comme Le Pavé (1883). Mais venons-en à sa poésie.
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