Coups de foudre | ![]() Trilogie noire Entre 1887 et 1891, paraissent successivement Les Soirs, Les Débâcles et les Flambeaux noirs, une trilogie très noire, qui fait penser aux poètes dits décadents des années qui ont suivi Baudelaire, comme Rollinat lorsque celui-ci donne dans le lugubre ou le morbide. Verhaeren y évoque, par exemple, les malades Nerveux et seuls, ils sont les tragiques malades les fermes Pendant les heures d’ombre et d’envoûtement noir son âme Ô mon âme du soir, ce Londres noir qui traîne en moi ! ou encore un morne repliement sur soi, comme vous l’entendrez tout à l’heure. Le caractère très sombre de ces poèmes s’explique sans doute en partie par des accès de neurasthénie qui lui tordait l’estomac, Verhaeren y était particulièrement sujet ces années-là. Poèmes lus le 10-12-2012
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