Coups de foudre | ![]() Amour et patrie
Un autre amour le tient, celui qu’il voue à la Flandre. En 1904, il publie Toute la Flandre, qu’il complète en 1911. Ce sont des poèmes souvent nostalgiques, très descriptifs. Son ancrage national, qui s’exprime ici si nettement, n’a pas empêché son ami Stefan Zweig, dans le beau livre qu’il lui a consacré, de souligner le retentissement de son œuvre dans toute l’Europe, particulièrement en Russie. Sa dernière période d’écriture est marquée par la guerre de 14-18. Dans Les ailes rouges de la guerre, il décrit son peuple et son pays à feu et à sang et emploie des mots très durs contre l’envahisseur, comme, par exemple, dans un poème intitulé « L’Allemagne, exterminatrice de races » : Allemagne ! Allemagne ! « Il faut vaincre, en isolant, Dans Les Flammes hautes, le poète redevient plus serein. On le verra avec les deux poèmes par lesquels nous terminerons les lectures. Celui que j’ai placé en dernier dans la sélection de ce soir, « La vie ardente », m’a paru être une sorte de conclusion que Verhaeren nous livre sur ce qu’il avait voulu faire de sa vie. Poèmes lus le 10-12-2012
Ouvrages consultés - Stefan Zweig, Émile Verhaeren, sa vie, son œuvre, éd française P. Belfond, 1985. _________
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