Du tréfonds de mon cœur ne tarit pas le pleur
Qui glisse jusqu’au cou, sans moyen de stoppage
En filets bleus salés, mêlant l’encre à la page.
Dignité bafouée en prise à ce malheur.

Sortir de l'illusion, qui s’avère être un leurre,
Un supplice au fer rouge engendrant un tapage
Interne et violent. Une onde se propage
Vient distiller son fiel, répand de la douleur.

Peut on se relever d’une telle blessure,
Qui saigne en continu ? Le rêve se fissure.
Quel serait le moyen d'aplanir ce sillon ?

J’ai déjà tant pleuré que je n’ai plus de larme.
Et pour me dégager de ce lourd aiguillon
J’en appelle à la muse et viens sonner l’alarme.

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