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Poète, qui es-tu ?

Laissons parler ceux qui parlent de moi !

« Curieusement, se mêlent, dans ses jeunes poèmes, le vocabulaire de ses sentiments et celui de sa fraîche science.
Un Technicien-Poète : expression rare et émouvante de tendances antinomiques. »

Yvon Pradel
Il a été mon professeur de lettres à Nimes.
Il est l'auteur de la préface de mon premier recueil :
Un sourire et des pleurs.

 

« Si Serge Carbonnel connaît l'ordonnance des mots, leur rythme, leur couleur, leur force, il puise, dans la matière de la langue, une substance nouvelle qu’il ne peut définir, qui lui échappe sans doute, à la façon d'un alchimiste qui ne saurait quel corps nouveau jaillit de ses combinaisons. [...]

Quête solaire, de l’éclipse à la lumière, ces vers libres ou rimés sont ceux d’un homme qui dit « je », qui tente sans évitement de dire sa vérité. S’il affronte sans ambages sa part d’ombre et la menace de sa colère, il oppose à sa faiblesse la force d’une tendresse, comme une douce revanche sur celle dont il a manqué [...]

Cette poésie est comme cet enfant-là, à ce moment précis, épuisée par la tempête traversée, forte de ses fragilités, et confiante dans la marche consolatrice qui la mène vers un nouveau soleil. »

Guillaume Hasson
Directeur des théâtrales Charles Dullin, auteur, metteur en scène.
Il a écrit la préface de Mille et un silences pour traverser le temps.

« Chanter dans la clarté en touches d’aquarelle et tonner aussi afin d’extraire la substance des mots, leur chair, leur lumière. Mots débarrassés de leur “écorce”, revisités, mis à vif lors de chaque lecture de Serge Carbonnel en public. S’élever enfin, dans l’espace mouvant d’un imperceptible au-delà ? Plutôt entrer dans la réalité supérieure que le poète perçoit au-delà du doute exprimé : “Crier au vide silencieux dans l’univers entier” ».

Alain Pizerra, avant-propos du même recueil.

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