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Avril

Restez-ici quand le jour crispe ses rayons
Quand l’échafaudage est abandonné ! Je sais
Les tremblements de l’âme et je sais qu’il y a
Dehors las des couleurs que je méconnaissais
Ce morceau du passé pétrifié de Paris
C’est ta vengeance un peu de ce que j’espérais
S’efface et je pense à tous ceux qui tombent
À tous ceux qui demain devront partir encore
Et quand te frapperai-je imbécile arrogant
Je me hais chaque jour chaque jour je me hais
Un peu plus...

François-Xavier Desprez, Morceaux d'hiver

© François-Xavier Desprez
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