|
Au travers d’un verre dépoli De ma fenêtre j’aperçois
La maison d’en face
Souvent je suis à la joie
Ce que je vois ne me laisse pas de glace
Le spectacle qui se dessine
Sur la vitre en verre dépoli
Des ombres chinoises divines
Celles d’une femme que je suppose jolie
Nue elle procède à sa toilette
Je ne la vois pas je la devine
Mon plaisir est alors à la fête
Car ces ombres la subliment
© Robert Groumin, 20-10-2014 |
|