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J’aime à frémir sur vos seins nus
où désir et sanglot s’accoutument
cabriolant de bienvenue
pour ma muse née d’Amertume
j’aime le frisson qui parfume
le sang galbé chère inconnue
encore envoûté par la brume
que votre beau corps exténue
D’un baiser minaudant sur l’oreille
je me raidis sous votre treille
que les grappes en sont juteuses
Ma bouche comblée s’émerveille
jouissant du val qui s’ensoleille
entre vos cuisse belliqueuses
Loïc Bénard
© Loïc Bénard |
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