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La chanson de Kullervo

Ô essaims de sensations contraires et belles,
Où les nymphes aux flûtes d’argent invitent
À une valse jamais dansée. Au tendre mythe
De l’éternel retour, ta musique nous appelle,

Et sous ses sombres murs, ses écrins citadelles
Dessinent l’enceinte, de la mort au mérite.
Ô noble Kullervo, ta mort ne fut pas triste,
Puisque ton sacrifice est offrande de merveilles,

Et sur ce mont d’argent des amitiés fidèles,
Dressez vos flambeaux d’or Ô prières d’artistes,
Car la liberté pure est cauchemar d’Egisthe,

Et tes mots maintenant, me laissent sans parole.
La vérité à Dieu, et mort à ses idoles !
Quand la chanson de Kullervo reste éternelle...

Béatrice Dominguez
15-9-2010

© Béatrice Dominguez
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