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Mon égérie a la peau douce,
Autant que l’écume des vents.
Sa silhouette en taille-douce
Au sable de son corps, mouvant,
A des rondeurs de lune rousse.
Que mon soleil soit au levant,
Que mes ténèbres le repoussent,
Elle est mon port... Mon brise-vent...
Mon coin de jardin... Il y pousse,
De l’an passé à l’an suivant,
Des fleurs inconnues qu’éclabousse
L’amour, toujours, récidivant.
Christian Gros
© Christian Gros
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